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Chapitre 7 – Comment réussir mes calls ?

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Quand planifier au mieux mes tâches de call ?

Le calling ne doit jamais être ton premier step.

Dans une séquence de prospection moderne, les cold calls marchent beaucoup mieux quand ils sont… un peu moins froid. Autrement dit : quand ton prospect sait déjà qui tu es ou a interagi avec toi d’une manière ou d’une autre.

Avant d’appeler, tu dois savoir à qui tu parles. Si tu as déjà suivi nos modules 1 & 2, tu connais la base. Si tu as bien fait tes devoirs, tu sais déjà :

  • son ancienneté,

  • ce que fait sa boîte et à quelle étape elle est,

  • son persona,

  • ses pains actuel ou ses challenges

 

Ensuite le timing est important. Un call bien placé peut tout changer. Ce n’est pas une question de “caller plus”, mais de “caller au bon moment”.

Il y a deux triggers super efficaces :

  • Value-based calling : tu as déjà donné un élément de valeur sur un autre channel (un DM LinkedIn, un email avec une ressource pertinente, une voice note). Le call devient alors un follow-up, pas une surprise. Exemple : tu as envoyé un case study dans un mail, tu peux rappeler quelques jours plus tard pour demander s’ils l’ont regardée ou si un cas similaire s’applique à leur équipe.
  • Signal-based calling : là, tu te bases sur des signaux concrets. Si quelqu’un a ouvert ton email plusieurs fois, cliqué sur un lien, ou visité ton profil, il a déjà montré de la curiosité. L’appeler à ce moment, c’est maximiser tes chances d’avoir une vraie conversation, et ça rend ton outreach beaucoup moins “à froid”.

 

Les calls fonctionnent surtout mid-sequence, après un ou deux touchpoints. Utilise-les pour casser la routine, relancer, ou qualifier un intérêt qui risquerait de s’éteindre.

Call quand il y a une vraie raison, pas juste parce que c’est écrit dans ton agenda.

Comment créer un script efficace ?

Le cold calling ne veut pas dire surprendre quelqu’un avec un pitch sorti de nulle part.
Les meilleurs calls donnent l’impression de continuer une conversation déjà entamée, même si c’est ton premier contact vocal.
Pour avoir un bon taux de conversion, la structure compte autant que le tone.

Voilà un framework simple et efficace que tu peux adapter

 

1. L’opener (les 30 premières secondes)

Garde ça léger, respectueux, et lié à ton outreach précédent.

“Salut [Prénom], c’est [Ton Nom] de [Ta Boîte]. Je t’ai contacté sur LinkedIn/email récemment et je me suis dit que j’allais tenter de t’avoir en live. Tu as 30 secondes ?”

 

Pourquoi ça marche :

  • tu relies ton call à un touchpoint déjà fait (tu n’es pas un parfait inconnu),

  • tu demandes la permission et montres du respect pour son temps.

 

S’il dit oui → tu continues.


S’il dit non → tu laisses quand même une impression positive.

 

2. Construis le contexte et la relevance

Ne plonge pas direct dans ton pitch. Montre que tu comprends son univers.

“Top. Je bosse avec des équipes comme la tienne qui [challenge pertinent].
Par curiosité, comment vous gérez [sujet] aujourd’hui ?”

Ça ouvre l’espace pour qu’il parle, et ça te positionne comme curieux et orienté valeur, pas pushy.

 

3. Creuse avec des questions ouvertes

Un bon cold call n’est pas un monologue, mais un dialogue.
Pose des questions du style :

  • “C’est quoi ton process actuel pour [X] ?”

  • “Quel a été le plus gros challenge avec [Y] ?”

  • “Comment vous priorisez [Z] ce trimestre ?”

 

Ton objectif ici : discovery.

En écoutant vraiment, tu récoltes des insights et tu crées un pont naturel vers ta solution.

 

4. Partage de la valeur (version courte)

Une fois qu’il a partagé son contexte, connecte-le à ce que tu fais — mais reste bref et précis.

“Je vois. Justement, c’est là qu’on aide. On bosse déjà avec [boîtes similaires] pour [résultat concret].
Je me suis dit que ça pourrait avoir du sens de voir si on pouvait faire pareil pour toi.”

Ta solution devient un next step naturel, pas un pitch forcé.

 

5. Transition vers la suite

Si la conversation se déroule bien, propose un follow-up léger :

“Tu penses que ça aurait du sens de caler un quick call de 15 minutes pour que je te partage deux idées ?”

Note le wording : c’est une invitation, pas une demande imposée.

 

6. Si ce n’est pas le bon moment

Même si ce n’est pas le timing, laisse une porte ouverte :

“Pas de souci, je te laisse. Ça te va si je reviens vers toi dans quelques mois ?”

Tu gardes un ton friendly et tu préserves la relation pour plus tard.

 

Les principes des sales calls qui performent :

  • Keep it short : 2–4 minutes max, sauf s’il est engagé.

  • Écoute plus que tu ne parles : vise un ratio 70% écoute / 30% parole.

  • Adapte-toi en live : ton script est un framework, pas une cage.

  • Respecte toujours son temps : demander la permission pose le ton collaboratif.

 

Les cold calls ne réussissent pas grâce à un script parfait.
Ils réussissent grâce à une structure claire, de l’écoute active et un ton humain.
Avec cette approche, tes calls cessent d’être perçus comme des interruptions et deviennent de vraies conversations qui valent le coup.

Et voilà ! Passons au chapitre suivant : Comment créer une séquence multicanale avec LGM ?

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Module 1 - Définir mes cibles

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